guerir les animaux des blessures emotionnelles-peurs, stress, somatisation, memoire traumatique
guerir les animaux des blessures emotionnelles-peurs, stress, somatisation, memoire traumatique

Peurs, stress, somatisation, mémoire traumatique ?

Guérir les animaux de leurs blessures ...

« Depuis plusieurs décennies, l’éthologie prouve qu’aucun de ces fameux attributs dont l’homme prétend posséder l’exclusif apanage ne lui est absolument propre. Que certains animaux ont aussi, à leur manière, à un autre degré, ce que nous appelons la conscience, la raison, la moralité, la culture. » Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, L’Ethique animale, 2018

Les animaux sont des êtres doués de conscience et d’intelligence (raisonnement logique, apprentissage, planification, fixation d’objectifs, etc.)., Ils sont animés par des émotions, de l’intelligence émotionnelle, des sentiments et une vie psychique riche et intense ... Une personnalité et une affectivité propre, dont les « qualités » diffèrent selon les espèces et les individus. Ils connaissent leurs préférences, leurs attentes, font des choix, prennent des décisions, savent éviter les conflits ... Ils savent qui ils sont.

Pour la biologie moderne, les humains sont aussi des animaux car ils ont une base commune. Pour la neurobiologie, les mécanismes cérébraux et les ressentis émotionnels sont également très proches.

Cependant évitons de tomber dans le piège du « copié collé » et de l’anthropomorphisme car les animaux ne sont pas nos alter-egos ...Ils nous enseignent l’altérité et l'amour inconditionnel.

Qui sont nos animaux ?

Si la cognition représente la façon dont on perçoit et comprend le monde, chaque espèce étant dotée de capacités sensorielles spécifiques, chacune va appréhender « son univers » à sa manière et selon ses besoins.

« Chacun à sa manière, manifestent l'intelligence, la beauté et la vertu de leur caractère et de la Nature. »

Élien le Sophiste - La Personnalité des animaux. Tome I. 200 de notre ère.

Concentrons-nous sur les mammifères à l’état sauvage. En quoi sommes-nous si différents ?

En premier lieu, leur conscience est avant tout subjective, c’est-à-dire relative à leurs perceptions physiques, intuitives et instinctives. L’on parle de « sentience animale », une association de la sensibilité et de la conscience. Le Larousse la définit comme suit : "Pour un être vivant, capacité à ressentir les émotions, la douleur, le bien-être, etc. et à percevoir de façon subjective son environnement et ses expériences de vie".

Les animaux ne se pensent pas, ils sont … Tout simplement.

Dépourvus d’ego ou « d’amour propre » ils méconnaissent les émotions et sentiments tels que la haine, la jalousie, ou la rancune qui peuvent en résulter.

Aussi savent-ils naturellement lâcher prise et se vivre tels qu'ils se sentent ici et maintenant.

Ils ont également une conscience sociale sans bien, ni mal qui leur permet d’appréhender les connaissances, émotions et intentions des autres animaux, ainsi que d’adapter leur comportement afin d’atteindre leurs objectifs.

Outre le fait que leurs sens soient beaucoup plus développés, ce qui leur donne accès à une multitude d’informations toutes en nuances. La conscience de l’environnement est bien plus développée chez eux.

Ils sont également beaucoup plus réceptifs aux domaines du subtil et aux ondes cosmo-telluriques. Par exemple les pistes ou couloirs de circulation des animaux sauvages empruntent toujours des zones non perturbantes énergétiquement et les lieux d’étapes se font sur des sites positifs.

« Est-il si illégitime, si délirant, de reconnaître dans les conduites animales des affects (la joie, l’attente, la colère, la déception, la tristesse) qui nous sont immédiatement familiers ? » Florence Burgat

Outre les six émotions primaires (peur, joie, tristesse, dégout, colère et surprise), les mammifères ressentent toute une palette d’émotions plus complexes. Ils connaissent l’amour, le désir, le deuil, le besoin d’intimité et sont capables d’altruisme même pour d’autres espèces.

Nous savons que les mammifères savent parfaitement discerner les émotions des autres animaux.

Les scanners le confirment, ils ressentent les mêmes émotions que nous, cependant le traitement cognitif et la façon de gérer diffèrent pour les raisons que nous venons d’aborder. Par exemple, leur amour est désintéressée, sans attente, calcul, ni jugement.

Les animaux de compagnie

Nous avons modelé leurs génomes et les avons contaminés avec la « haine de soi » et les comportements autodestructeurs qui n’appartenaient qu’à l’espèce humaine. Bien que nous les ayons déformés au cours des âges, nos animaux de compagnie demeurent des êtres hyper sensitifs. Ils sont bien plus vrais et plus entiers que nous, c’est l’une des raisons pour lesquelles nous les aimons tant.

Ils sont bien plus sensibles et plus vulnérables aux émotions que nous. Ceci pour plusieurs raisons :

Véritables « éponges » émotionnelles, ils prennent tout au premier degré. Nos réactions, nos humeurs, nos états d’âme, nos changements de vie les impactent grandement.

Empathiques par nature, ils vont jusqu’à porter le mal-être de « leur humain » et parfois même développer les mêmes symptômes que lui (psychiques, émotionnels et/ou physiques). Le chien tout particulièrement.

Tout au premier degré & de plein fouet ! Dépourvus des facultés d’introspection intérieure, ou d’analyse de soi, il leur est impossible de relativiser et de prendre du recul sur leurs émotions.

Ils se vivent tels qu’ils se sentent, dans le présent, l’immédiateté et la spontanéité.

Les émotions chez les animaux

Nos animaux de compagnie lisent en nous comme dans un livre ouvert.

Nos expressions faciales, nos effluves corporels, notre énergie les font discerner nos états d’être. Saviez-vous que les chevaux sont capables d’identifier l’émotion d’une personne sur une photographie et de s’en souvenir.

Lorsque les besoins d’un animal ne sont pas respectés

Chez lui aussi, mal-être mental, émotionnel et physique se chevauchent lorsque ses besoins ne sont pas respectés.

Nous avons des langages différents et s’ils nous comprennent aisément et ont su développer un panel de comportements afin de communiquer avec nous, nous sommes trop souvent bien handicapés à en faire de même.

Toutefois leurs attitudes parlent autant que les mots … Un changement de comportement n’est jamais anodin, c’est son principal moyen de communication. Ses signaux corporels comme le regard, la tenue de son corps, certaines postures de la tête, des oreilles, de la queue, sa respiration, nous signalent que quelque chose ne va pas !

Si nous n’y prenons garde sa souffrance va s’exprimer sous diverses formes comme le font les humains. C’est la porte ouverte aux psychopathologies, ces souffrances physiques qui ont pour origine la psyché. Suivre le lien

Leurs blessures émotionnelles peuvent se produire très tôt car l’amour filial est primordial. La séparation peut être traumatisante si elle a lieu trop tôt et nous créons beaucoup d’ingérence dans ce domaine.

Les mères peuvent être choquées par une séparation trop précoce ou brutale et les petits pourront en être traumatisés jusqu’à déséquilibrer leur développement psychique. Il est donc très important d’attendre la fin du sevrage et que la mère ait eu le temps de sociabiliser ses petits.

Voici quelques autres causes de blessures émotionnelles :

  • Rejet de la mère, abandon, maltraitances diverses, environnement brutal, dressage stricte, manque de liberté, animal trop sollicité, le débourrage.

  • Manque d’éducation, de repères, d’exercice physique, besoin de son espace. Attitude anthropomorphique de son humain.

  • Climat d’insécurité, mal-être de son humain, ennui, solitude, manque d’attention, d’affection.

  • Changement de ses habitudes, déménagement, un nouveau foyer. L’arrivée d’un nouvel animal, d’un nouveau membre de la famille.

  • Vieillesse, maladie et douleur physique entraînent également de l’insécurité émotionnelle.

Uniques mais aussi inégaux, chacun vit et réagit différemment à une même situation. Seuls le vécu, son impact et ses implications déterminent la profondeur d’une souffrance.

Tout l’amour que vous lui portez et le temps ne font malheureusement pas tout, le traumatisme subi s’inscrit comme un programme qui se réactive au grè des circonstances.

Ne traiter que les symptômes tels que de l’hypersensibilité, des peurs, du stress, ou agir sur le comportement ne font que camoufler la mémoire traumatique en limitant son expression, ce qui peut vous donner l’illusion d’une amélioration de l’état de votre animal. Cela reviendrait en fait à lui mettre un pansement pour ne pas voir la plaie.

Je vous invite à traiter la racine du mal afin de l’aider à s’en libérer car tant qu’elle demeure, elle trouve toujours d’autres moyens d’expression et empêchera l’animal de pouvoir se reconstruire sur des bases saines.

Les animaux répondent merveilleusement bien et beaucoup plus rapidement que nous aux élixirs et quintessences vibratoires. Suivre le lien

Lorsque l'animal porte nos maux.

Le mal-être de nos animaux peut aussi provenir de nous.

Nos distorsions psychiques et émotionnelles engendrent parfois de la somatisation et lorsque n’y remédions pas la maladie peut survenir … Mal a dit.

Nos animaux ressentent chaque écho de nos douleurs, ils sont bien plus que des compagnons de vie et ont beaucoup à nous enseigner, mais comment le comprendre lorsque nous sommes sourds à nous-mêmes ?

Ils recueillent sans faillir l’amour que nous leur portons et le poids de nos tourments, capturant en eux nos peines et nos joies. Ainsi portent-ils par amour, une partie de nos maux. On les dit « éponges émotionnelles », c’est un fait et cela peut aussi les conduire à la maladie.

C’est pourquoi il faut bien souvent que l’humain responsable de l’animal œuvre à sa propre guérison et à sa libération émotionnelle. Ceci bien entendu tout en aidant l’animal à guérir et à se libérer des impacts et de leurs conséquences sur les plans psychiques et physiques.

Je vous propose

L’étude holistique :

Elle est importante pour les histoires du passé, tous les problèmes dont on ignore la source et bien entendu pour ceux qui ont subi des traumatismes, ont été abandonnés, voire maltraités.

De plus l’étude vous apportera une meilleure connaissance et une compréhension plus profonde de ce compagnon de vie. Vous serez informé de ses réels besoins, ses attentes, ses peurs et ses souffrances (physiques et psychiques). Ceci vous guidera dans une véritable relation de collaboration avec lui.

Lors d’adoption, je vous conseille fortement d’y recourir sans tarder afin de libérer l’animal au plus vite de ses mémoires traumatiques. Sans quoi les meilleures conditions pour une relation bienfaisante et réparatrice avec cette âme blessée demeureront limitées.

Elle inclut la sélection d’élixirs floraux et autres quintessences vibratoires qui vont le libérer.

La sélection d'élixirs seule :

S'adresse aux épreuves du présent ou en anticipation de changements qui vont être perturbants pour l’animal. Toutefois, à condition que vous le connaissiez bien et qu’il ne présentait aucun problème particulier auparavant. Dans le cas contraire, l'étude est nécessaire.

Également fort utile pour les animaux malades et vieillissants, car ces états génèrent un sentiment d’insécurité, du stress, parfois même des peurs. L’animal peut rechercher plus que jamais votre présence ou bien demeurer dans son coin et ne plus vouloir en sortir, il a besoin d’être rassuré. En plus de vos attentions, les élixirs vont l’aider à retrouver une stabilité intérieure.

Cela commence par notre regard, en nous ouvrant à ces êtres certes très proches mais qui n’en demeurent pas moins différents. Puis par la considération et le respect de leurs besoins intrinsèques, ceci en fonction de l’espèce, de la race, de l’âge et de la personnalité.

L’anthropomorphisme est la vision antagoniste qui consiste à assimiler un animal à une personne humaine par des comportements qui n’appartiennent qu’à nous. C'est nier sa véritable nature, le dégrader dans sa relation à lui-même et aux autres animaux, ce qui génère forcément un profond mal-être chez l’animal.

Aux antipodes, il y a des conditions souvent abominables … Les maltraitances !

A elle seule, la SPA a récupéré 45 000 chiens et chats traumatisés en 2023. Partout en France les associations et les refuges sont débordés et les subventions sont souvent inexistantes. Chats, chiens, chevaux, etc., beaucoup ont vécu l’insoutenable … Il leur faudra guérir de leurs blessures, retrouver goût à la vie et surtout confiance en l’humain.

Citons également les pratiques de l’élevage moderne et industriel qui ne génèrent que souffrances.

Respecter leur altérité et retrouver notre humanité

Faut-il que notre civilisation soit si malade pour commettre de tels outrages ?

A votre avis que se passe-t’il lorsqu’une personne se nourrit d'animaux malheureux et terrorisés ?

Quelles mémoires, quelles informations intègre-t-elle dans ses plans subtils ?

« Assurer qu’elles n’ont point d’âme, et qu’elles ne pensent point, c’est les réduire à la qualité de machines ; à quoi l’on ne semble guère plus autorisé qu’à prétendre qu’un homme dont on n’entend pas la langue est un automate. »

Diderot, Encyclopédie, “Bête”

"Nos âmes ont des conversations que les mots ne pourraient jamais décrire." Bridgett Devoué